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Serge Côté Rabid Habs

Published on Monday, January 23, 2017

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Cinderella Man, version 2017?

L’histoire de James J. Braddock est bien connue: boxeur poids lourd du temps de la Grande Dépression, il effectuait un retour dans le ring à l’âge de 30 ans. Alors que presque tous le considéraient trop vieux et s’attendaient à ce qu’il se fasse démolir dès son premier combat, il allait devenir triple champion du monde.

Son histoire fut si inspirante que le célèbre réalisateur Ron Howard en a fait un film à succès, Cinderella Man, mettant en vedette Russell Crowe.

Plus de 80 ans plus tard, voilà que Joël “The Animal” Thériault a commencé à écrire une histoire similaire.

En mai dernier, Thériault, avant tout joueur de hockey (repêché au 4e tour par les Capitals de Washington en 1995) et légende vivante de la LNAH, revenait dans le ring, à l’âge de 39 ans, pour un combat amateur contre Max Laflamme qu’il a remporté haut la main par K.O. .

Ce combat montra à tous que malgré son âge, Thériault pouvait tenir son bout en boxe comme il le fait toujours avec brio au hockey et le convainqua de tenter sa chance au niveau professionnel.

Le colosse de 6’4 et 251 lbs y va un combat à la fois, mais son rêve ultime demeure néanmoins de devenir champion canadien des poids lourds. Il a franchi la première étape vers l’atteinte de cet objectif en remportant facilement son premier combat professionnel, encore une fois par K.O., contre le Polonais Kamil Kulczyk.

Suite à ce combat, Thériault continua de s’entraîner avec acharnement, poursuivant de surcroît son travail de redresseur de torts pour les Prédateurs de Laval, dans la LNAH.

À l’instar de Braddock, qui bénéficiait du soutien inconditionnel de son épouse Mae, Thériault a lui aussi droit à celui de sa tendre moitié, Vicky, ainsi que de son fils de 16 ans Zack, alias Le Totem, lui-même un talentueux boxeur dont il rêve de voir un jour le nom sur le même programme que le sien.

Joël Thériault en compagnie de ses entraîneurs et de son fils, Zack "Le Totem" Thériault (droite)

Joël Thériault en compagnie de ses entraîneurs et de son fils, Zack “Le Totem” Thériault (droite)

Puis, le 21 janvier, Thériault allait se frotter à un boxeur autrement plus costaud et aguerri que Kulcyk: Jose Vazquez, 6’1 et 245 lbs. Ce dernier allait lui offrir une opposition plus féroce, alors que le combat allait se rendre à la quatrième ronde. La victoire irait toutefois encore à Thériault, sur décision unanime des juges.

Cette autre victoire allait permettre au sympathique boxeur “plein d’amour”, maintenant âgé de 40 ans, de se rapprocher encore un peu de son rêve, à première vue plutôt irréaliste en raison de son âge.

Quand on connaît sa détermination et sa passion pour le sport, cependant, ce rêve est tout sauf irréaliste. Décidé à l’atteindre et à prendre tous les moyens nécessaires pour y parvenir, les douze coups de minuit ne sont pas près de sonner pour ce #Warrior à l’attitude, le soutien et le talent requis pour ré-écrire l’histoire de “l’Homme-Cendrillon”.

On ne peut que souhaiter le plus grand succès à cet homme attachant dont l’histoire est digne d’un scénario de film. Dans le cas de la plupart des hommes de 40 ans, il serait difficile de croire en leurs chances dans les circonstances actuelles. Mais dans celui de Thériault, il serait mal avisé de parier contre lui. Si quelqu’un peut réussir, c’est lui.

Le prochain chapitre de cette histoire sera écrit ces prochains mois et sera sans aucun doute suivi de plusieurs autres.

Le carosse du Cinderella Man, version 2017 n’est pas près de se transformer en citrouille.

animalsquad

Animalement vôtre,

Serge Côté

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Création: Hugo Cotnoir

Création: Hugo Cotnoir


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