Top Net! La Vie Est Une Puck
Published on Monday, June 22, 2015
Je vais faire quelque chose de différent aujourd'hui et vous parler de mon amour pour le jeu NHL 94. J'ai récemment fait réparer mon Sega Genesis et j'ai pu renouer avec la merveille qu'est ce jeu incontournable qui est toujours aussi amusant après toutes ces années. En tout temps je prendrais NHL 94 à la place d'une version plus récente comme NHL 07 ou NHL 10 par exemple. Ce jeu possède un charme qui ne sera jamais égalé. Cependant j'y ai peut-être un peu trop joué et il n'y a plus vraiment de challenge. Au début je jouais avec des bonnes équipes de l'époque comme les Canadiens, les Nordiques et les Canucks mais graduellement je préférais jouer avec des équipes moins bonnes comme les Oilers ou mon équipe favorite du jeu, les Whalers de Hartford. Mais je parvenais toujours assez facilement à me rendre en finale de la coupe et l'emporter car une fois qu'on a bien apprivoisé les contrôles et les équipes, il est assez facile de dominer l'adversaire, surtout l'ordinateur qui lui ne joue jamais au maximum de ses capacités. Et comme je joue seul la plupart du temps, il n'y a pas grand défi à l'horizon.
Voici l'alignement : (notez bien que les cotes des joueurs ne sont pas exactement les mêmes ici que dans ma version sur Sega Genesis, les valeurs des joueurs changent même légèrement de partie en partie)
Power play: Insignificant... À titre de comparaison, allez voir l'alignement boosté des Penguins de Pittsburgh...
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Chronique NHL 94: Gagner la coupe avec les Mighty Ducks d'Anaheim
Je vais faire quelque chose de différent aujourd'hui et vous parler de mon amour pour le jeu NHL 94. J'ai récemment fait réparer mon Sega Genesis et j'ai pu renouer avec la merveille qu'est ce jeu incontournable qui est toujours aussi amusant après toutes ces années. En tout temps je prendrais NHL 94 à la place d'une version plus récente comme NHL 07 ou NHL 10 par exemple. Ce jeu possède un charme qui ne sera jamais égalé. Cependant j'y ai peut-être un peu trop joué et il n'y a plus vraiment de challenge. Au début je jouais avec des bonnes équipes de l'époque comme les Canadiens, les Nordiques et les Canucks mais graduellement je préférais jouer avec des équipes moins bonnes comme les Oilers ou mon équipe favorite du jeu, les Whalers de Hartford. Mais je parvenais toujours assez facilement à me rendre en finale de la coupe et l'emporter car une fois qu'on a bien apprivoisé les contrôles et les équipes, il est assez facile de dominer l'adversaire, surtout l'ordinateur qui lui ne joue jamais au maximum de ses capacités. Et comme je joue seul la plupart du temps, il n'y a pas grand défi à l'horizon.
Mais l'autre jour j'ai décidé de tenter une nouvelle expérience: gagner la coupe avec la pire équipe du jeu, les Mighty Ducks d'Anaheim, cette nouvelle équipe d'expansion qui faisait ses débuts cette année-là. Avec une cote "overall" de 51, cette équipe est définitivement la pire du jeu et gagner avec eux devrait constituer un défi de taille. On retrouve d'autres équipes poches dans ce jeu, je pense aux Sénateurs d'Ottawa (cote de 55) qui eux venaient de terminer la saison 92-93 au dernier rang avec seulement 10 victoires ou bien les Sharks de San Jose (56) ou les Panthers de la Floride (52), cousins de l'expansion cette même année. Mais aucune de ces équipes ne rivalise avec la terrible équipe des Mighty Ducks à NHL94. Je vous jure c'est pénible. J'ai joué avec les Sénateurs à quelques reprises mais malgré que cette équipe n'est pas très bonne, elle possède quand même quelques bons éléments qui permettent de s'en sortir. J'ai même battu les Penguins avec les Sénateurs avec des joueurs comme Bob Kudelski, Sylvain Turgeon et Norm MacIver.
Un des éléments intéressants de NHL94 et de la version du jeu à cette époque est que tu dois te débrouiller avec ce que tu as. Contrairement aux versions actuelles du jeu, il n'y a aucun échange, aucun repêchage, aucun agent libre et aucune progression (ou régression) chez les joueurs, si ce n'est qu'à chaque match, un des tes joueurs est sur une "hot streak" et un autre sur une "cold streak". Il te revient à toi de trouver la perle rare dans ton équipe et les bonnes combinaisons qui te permettront de marquer des buts ou de plaquer ton adversaire comme il se doit. Et pour jouer avec une équipe poche, tu dois user de créativité et bucher dur car il est plus difficile de marquer des buts traditionnels (genre le wrap-around ou le one-timer) quand les membres de ton équipe sont plus lents que la zamboni.
J'ai donc commencé mes séries de la coupe Stanley 1994 avec les Mighty Ducks et leur affreuse cote de 51. J'aurais pu prendre les Panthers de la Floride qui se trouvent pas loin à 52 mais les Panthers sont nettement meilleurs que les Mighty Ducks, spécialement dû au fait qu'ils comptent sur le gardien John Vanbiesbrouck (cote de 63) qui est meilleur que bien des gardiens dans de meilleures équipes. Les Mighty Ducks pour leur part n'ont que les gardiens Guy Hébert (44) et Ron Tugnutt (40).
Quel est donc ce fameux alignement des Mighty Ducks dans NHL 94? Comme le jeu fut sorti assez rapidement avant le début de la saison, l'alignement des Mighty Ducks n'était pas complet. Il s'agit seulement des joueurs marginaux choisis lors du repêchage d'expansion de 1993, et même encore il en manque quelques-uns (Joe Sacco par exemple). Plusieurs joueurs de l'édition inaugurale des Mighty Ducks ayant signé comme agent libre plus tard dans l'entre-saison (Garry Valk, Shaun Van Allen) ne se retrouvent pas dans le jeu, ce qui diminue grandement la qualité de ton alignement. Et Paul Kariya, repêché en 1993, n'était pas encore avec l'équipe. Encore une fois tu te débrouilles avec ce que tu as.
Voici l'alignement : (notez bien que les cotes des joueurs ne sont pas exactement les mêmes ici que dans ma version sur Sega Genesis, les valeurs des joueurs changent même légèrement de partie en partie)
Source: NHL94.com |
Power play: Insignificant... À titre de comparaison, allez voir l'alignement boosté des Penguins de Pittsburgh...
C'est donc avec cette joyeuse bande de rejets des autres équipes que j'ai tenté de remporter les grands honneurs. Voici le récit épique de quelques-uns des "meilleurs" joueurs constituant mon équipe.
#25 Terry Yake (cote de 66)
L'attaque des Mighty Ducks repose sur les épaules de Yake, cet ancien joueur des Whalers qui constitue le meilleur élément offensif de l'équipe avec une cote de 66. Il venait d'éclore avec 53 points en 66 matchs en 92-93 avec les Whalers et termina la vraie saison 93-94 des Mighty Ducks au premier rang des compteurs avec 52 points et marqua le premier tour du chapeau de l'histoire de l'équipe. Il va sans dire qu'il fut mon meilleur attaquant durant mes séries. Dans la vraie vie ce fut toutefois sa seule saison à Anaheim et sa dernière de plus de 50 points. Il ne comptera plus jamais autant durant le reste de sa carrière avec les Maple Leafs, Blues et Capitals. Mais durant 2 saisons il faisait partie des bons joueurs dans des équipes poches comme les Whalers et les Mighty Ducks et il est l'élément clé des Mighty Ducks de NHL94.
#20 Anatoli Semenov (62)
Semenov était une star de l'union soviétique durant les années 80 et se fit remarquer par les Oilers d'Edmonton alors que le rideau de fer allait tomber. Les Oilers le repêchèrent en 1989 et il se joignit à l'équipe durant les séries de 1990. Sa meilleure année à Edmonton fut en 91-92 où il récolta 20 buts et 22 passes. Il fut cependant laissé sans protection lors du repêchage d'expansion de 1992 et fut réclamé par le Lightning de Tampa Bay. Mais il fut échangé aux Canucks après seulement 13 matchs. Les Canucks espéraient qu'il puisse compléter le trio de Pavel Bure mais la chimie ne réalisa pas réellement et il fut une fois de plus laissé sans protection au repêchage d'expansion où il joignit les rangs des Mighty Ducks, faisant de lui un membre sélect des abonnées des clubs d'expansion. Il ne joua que 49 matchs en 93-94, récoltant 30 points et fut échangé aux Flyers la saison suivante. Dans le jeu, Semenov est mon deuxième meilleur joueur et le seul complément logique à Terry Yake sur la première ligne.
#24 Troy Loney (47)
Le premier capitaine des Mighty Ducks était un ancien employé de soutien chez les Penguins avec qui il remporta 2 coupes Stanley. Il est un bon joueur moyen, juste assez rapide et physique avec qui je parvient à marquer quelques buts ici et là. Je l'ai cependant mis sur ma 2ème ligne afin de bien balancer mes trios.
Le premier capitaine des Mighty Ducks était un ancien employé de soutien chez les Penguins avec qui il remporta 2 coupes Stanley. Il est un bon joueur moyen, juste assez rapide et physique avec qui je parvient à marquer quelques buts ici et là. Je l'ai cependant mis sur ma 2ème ligne afin de bien balancer mes trios.
#7 Alexei Kasatonov (62)
À la défense, mon seul défenseur en haut de 60 est Kasatonov. Comme Semenov, il était une star de l'union soviétique dans les années 80. Il parvint à quitter l'URSS en 1989 et alla rejoindre son compatriote et ancien coéquipier Slava Fetisov avec les Devils. Il connut 4 bonnes saisons avec les Devils mais l'équipe avait beaucoup de profondeur à la défense et il fut laissé sans protection au repêchage d'expansion. Apparemment que lui et Fetisov s'haissaient pour mourir. Il constitue le pilier de ma défense, le seul qui a vraiment un peu de vitesse et qui plaque bien à chaque fois que tu tentes le coup.
#33 Bill Houlder (49)
Le seul autre défenseur capable de compléter mon alignement partant est Houlder qui était un joueur marginal avec les Capitals et les Sabres avant de s'amener à Anaheim. Il n'est pas un vilain joueur et a un certain flair offensif qui complète bien ma première paire de défenseurs avec Kasatonov. Mais on est loin d'un défenseur de première ligne.
#29 Guy Hébert (46)
Après avoir joué dans l'ombre de Curtis Joseph à St.Louis, Hébert put enfin devenir un gardien numéro un avec les Mighty Ducks avec qui il joua jusqu'en 2001. Il est cependant terrible dans NHL 94. Il donne des retours, il est très lent et peut te couter le match à lui seul. Il s'agit toutefois de ma seule option dans les buts alors que le substitut est Ron Tugnutt qui est encore pire avec une cote de 39. Il faut être doué avec l'option "gardien manuel" si on veut survivre avec Guy Hébert dans les buts.
D'autres joueurs font un travail honnête dans mon équipe sans être incroyables, je pense à Lonnie Loach, Bob Corkum et Tim Sweeney. J'ai aussi plusieurs cônes comme Stu Grimson, Steven King et surtout Sean Hill, ancien défenseur du Canadien qui me fait plutôt penser à l'ancêtre de Hal Gill. Mais pendant plusieurs matchs, je cherchais comment bien compléter mon premier trio et j'ai finalement trouvé la perle rare...
#26 Robin Bawa (41)
Quelques fois dans ce jeu, tu trouves un joueur moins bien coté que les autres qui devient une révélation. Parce qu'honnêtement, le système de cotation du jeu en était à ses débuts et parfois ne réflètait pas bien la vraie valeur d'un joueur. J'ai tenté de compléter ma première ligne avec Steven King (47) et Lonnie Loach (49) sans grands succès. Mais pendant ce temps, Robin Bawa (41) explosait sur ma 3ème ligne en marquant des buts à profusion malgré son temps de jeu limité. Il devint également mon inspiration pour écrire ce long texte interminable.
Mais la question demeure : Who the fuck is Robin Bawa ?
Voici Robin Bawa, ce joueur qui tenta de plaquer John Cullen et qui détruisit plutôt la baie vitrée lors d'un match entre les Canucks et les Whalers. Il ne joua d'ailleurs que 2 matchs à Vancouver durant la saison 91-92. Il était auparavant une star offensive dans la ligue junior de l'ouest mais ne put se rendre dans la ligue nationale à moins de se reconvertir en bagarreur, ce qu'il fit. Il amassa plus de 200 minutes de pénalités par année pendant 5 saisons dans la ligue américaine et et la ligue internationale avant de finalement percer un alignement de la LNH avec les Sharks de San Jose en 92-93. Il y joua 42 matchs, sa plus longue saison en carrière dans la LNH durant laquelle il marqua 5 buts et amassa 47 minutes de pénalité. Il se ramassa avec les Mighty Ducks la saison suivante mais ce fut ses derniers pas dans la grande ligue, jouant seulement 12 matchs et récoltant une seule passe. Il retourna jouer dans la IHL pour les 6 saisons suivantes sans jamais revenir dans la LNH. Tout ce qui reste de son parcours se résume à quelques bagarres sur Youtube… Il est toutefois le premier joueur d'origine indienne à se rendre dans la LNH.
Mais pourquoi Robin Bawa, le joueur le plus obscur que j'ai jamais vu dans NHL 94, est-il aussi bon dans mon alignement et pourquoi constitue-t-il le complément parfait à Terry Yake et Anatoli Semenov sur ma première ligne?
Malgré sa cote "overall" de 41, Bawa est extrêmement bien balancé dans plusieurs facettes de son jeu et représente la perle rare parfaite. J'exagère un peu, il est quand même poche mais chez les Mighty Ducks de NHL 94, il est mon Brendan Gallagher. Et j'adore également son nom...
Les premiers aspects que je considère dans les cotations des joueurs sont l'agilité et la vitesse. Et Bawa est égal dans les deux avec une bonne note raisonable de 47, ce qui en fait un joueur habile, facile à manier et pas trop lent. Son atout majeur est toutefois sa "shot accuracy" qui est incroyable à 75. Si ton agilité, ta vitesse et ta shot accuracy sont bonnes, on s'en fout des autres éléments comme la "offensive awareness" et la "défensive awareness". Tous les joueurs du jeu sont poches en défense anyway. C'est toi qui a le contrôle au bout du compte et Bawa, avec un poids de 228 livres, est un excellent plaqueur et il ne te nuit pas trop en défense.
C'est donc avec Bawa et le reste de cet alignement peu spectaculaire que j'ai tenté le grand coup: gagner les séries de 1994 avec la nouvelle équipe d'expansion des Mighty Ducks d'Anaheim.
Ce ne fut pas un succès.
Je me suis fait ramassé et humilié en première ronde par les Blues de St.Louis en 7 matchs…et j'ai perdu le 7ème match en prolongation sur un but de Brett Hull (coté à 81). Je sais, perdre en 7 matchs ce n'est pas exactement se faire ramasser mais ce fut tout un coup dur à encaisser, surtout en première ronde. Et les 3 victoires que j'ai récoltées furent par la peau des fesses, souvent par un seul but qui était souvent un garbage goal. C'est donc la première fois depuis longtemps que je n'ai pas remporté la coupe à NHL 94. Guy Hébert ne faisait pas le poids il va sans dire. Mais Yake et Semenov ont terminé les séries avec 10 et 9 points respectivement et Bawa avec 5 buts et 1 passe. Kasatonov a un peu décu avec seulement 3 passes mais il plaque bien et était mon meilleur défenseur malgré tout. Troy Loney était un bon capitaine avec 2 buts et 2 passes et plusieurs bons plaquages également.
Au bout du compte je n'ai pas réussi mon pari mais j'ai retrouvé quelque chose qui me manquait à ce jeu: un challenge. Je suis présentement en première ronde d'une nouvelle épopée, cette fois contre les Canucks et c'est 1-1 dans la série... Je vous reviens la-dessus une fois que j'aurai réussi... et je pense peut-être en faire un vidéo.
P.S LONG LIVE BAWA!
À la défense, mon seul défenseur en haut de 60 est Kasatonov. Comme Semenov, il était une star de l'union soviétique dans les années 80. Il parvint à quitter l'URSS en 1989 et alla rejoindre son compatriote et ancien coéquipier Slava Fetisov avec les Devils. Il connut 4 bonnes saisons avec les Devils mais l'équipe avait beaucoup de profondeur à la défense et il fut laissé sans protection au repêchage d'expansion. Apparemment que lui et Fetisov s'haissaient pour mourir. Il constitue le pilier de ma défense, le seul qui a vraiment un peu de vitesse et qui plaque bien à chaque fois que tu tentes le coup.
#33 Bill Houlder (49)
Le seul autre défenseur capable de compléter mon alignement partant est Houlder qui était un joueur marginal avec les Capitals et les Sabres avant de s'amener à Anaheim. Il n'est pas un vilain joueur et a un certain flair offensif qui complète bien ma première paire de défenseurs avec Kasatonov. Mais on est loin d'un défenseur de première ligne.
#29 Guy Hébert (46)
Après avoir joué dans l'ombre de Curtis Joseph à St.Louis, Hébert put enfin devenir un gardien numéro un avec les Mighty Ducks avec qui il joua jusqu'en 2001. Il est cependant terrible dans NHL 94. Il donne des retours, il est très lent et peut te couter le match à lui seul. Il s'agit toutefois de ma seule option dans les buts alors que le substitut est Ron Tugnutt qui est encore pire avec une cote de 39. Il faut être doué avec l'option "gardien manuel" si on veut survivre avec Guy Hébert dans les buts.
D'autres joueurs font un travail honnête dans mon équipe sans être incroyables, je pense à Lonnie Loach, Bob Corkum et Tim Sweeney. J'ai aussi plusieurs cônes comme Stu Grimson, Steven King et surtout Sean Hill, ancien défenseur du Canadien qui me fait plutôt penser à l'ancêtre de Hal Gill. Mais pendant plusieurs matchs, je cherchais comment bien compléter mon premier trio et j'ai finalement trouvé la perle rare...
#26 Robin Bawa (41)
Quelques fois dans ce jeu, tu trouves un joueur moins bien coté que les autres qui devient une révélation. Parce qu'honnêtement, le système de cotation du jeu en était à ses débuts et parfois ne réflètait pas bien la vraie valeur d'un joueur. J'ai tenté de compléter ma première ligne avec Steven King (47) et Lonnie Loach (49) sans grands succès. Mais pendant ce temps, Robin Bawa (41) explosait sur ma 3ème ligne en marquant des buts à profusion malgré son temps de jeu limité. Il devint également mon inspiration pour écrire ce long texte interminable.
Mais la question demeure : Who the fuck is Robin Bawa ?
Voici Robin Bawa, ce joueur qui tenta de plaquer John Cullen et qui détruisit plutôt la baie vitrée lors d'un match entre les Canucks et les Whalers. Il ne joua d'ailleurs que 2 matchs à Vancouver durant la saison 91-92. Il était auparavant une star offensive dans la ligue junior de l'ouest mais ne put se rendre dans la ligue nationale à moins de se reconvertir en bagarreur, ce qu'il fit. Il amassa plus de 200 minutes de pénalités par année pendant 5 saisons dans la ligue américaine et et la ligue internationale avant de finalement percer un alignement de la LNH avec les Sharks de San Jose en 92-93. Il y joua 42 matchs, sa plus longue saison en carrière dans la LNH durant laquelle il marqua 5 buts et amassa 47 minutes de pénalité. Il se ramassa avec les Mighty Ducks la saison suivante mais ce fut ses derniers pas dans la grande ligue, jouant seulement 12 matchs et récoltant une seule passe. Il retourna jouer dans la IHL pour les 6 saisons suivantes sans jamais revenir dans la LNH. Tout ce qui reste de son parcours se résume à quelques bagarres sur Youtube… Il est toutefois le premier joueur d'origine indienne à se rendre dans la LNH.
Mais pourquoi Robin Bawa, le joueur le plus obscur que j'ai jamais vu dans NHL 94, est-il aussi bon dans mon alignement et pourquoi constitue-t-il le complément parfait à Terry Yake et Anatoli Semenov sur ma première ligne?
Malgré sa cote "overall" de 41, Bawa est extrêmement bien balancé dans plusieurs facettes de son jeu et représente la perle rare parfaite. J'exagère un peu, il est quand même poche mais chez les Mighty Ducks de NHL 94, il est mon Brendan Gallagher. Et j'adore également son nom...
Les premiers aspects que je considère dans les cotations des joueurs sont l'agilité et la vitesse. Et Bawa est égal dans les deux avec une bonne note raisonable de 47, ce qui en fait un joueur habile, facile à manier et pas trop lent. Son atout majeur est toutefois sa "shot accuracy" qui est incroyable à 75. Si ton agilité, ta vitesse et ta shot accuracy sont bonnes, on s'en fout des autres éléments comme la "offensive awareness" et la "défensive awareness". Tous les joueurs du jeu sont poches en défense anyway. C'est toi qui a le contrôle au bout du compte et Bawa, avec un poids de 228 livres, est un excellent plaqueur et il ne te nuit pas trop en défense.
C'est donc avec Bawa et le reste de cet alignement peu spectaculaire que j'ai tenté le grand coup: gagner les séries de 1994 avec la nouvelle équipe d'expansion des Mighty Ducks d'Anaheim.
Ce ne fut pas un succès.
Je me suis fait ramassé et humilié en première ronde par les Blues de St.Louis en 7 matchs…et j'ai perdu le 7ème match en prolongation sur un but de Brett Hull (coté à 81). Je sais, perdre en 7 matchs ce n'est pas exactement se faire ramasser mais ce fut tout un coup dur à encaisser, surtout en première ronde. Et les 3 victoires que j'ai récoltées furent par la peau des fesses, souvent par un seul but qui était souvent un garbage goal. C'est donc la première fois depuis longtemps que je n'ai pas remporté la coupe à NHL 94. Guy Hébert ne faisait pas le poids il va sans dire. Mais Yake et Semenov ont terminé les séries avec 10 et 9 points respectivement et Bawa avec 5 buts et 1 passe. Kasatonov a un peu décu avec seulement 3 passes mais il plaque bien et était mon meilleur défenseur malgré tout. Troy Loney était un bon capitaine avec 2 buts et 2 passes et plusieurs bons plaquages également.
Au bout du compte je n'ai pas réussi mon pari mais j'ai retrouvé quelque chose qui me manquait à ce jeu: un challenge. Je suis présentement en première ronde d'une nouvelle épopée, cette fois contre les Canucks et c'est 1-1 dans la série... Je vous reviens la-dessus une fois que j'aurai réussi... et je pense peut-être en faire un vidéo.
P.S LONG LIVE BAWA!
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