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Fred Poulin DekHockey Town

Published on Wednesday, July 8, 2015

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Entrevue exclusive avec le prospect du CH Jérémy Grégoire

J’ai contacté Jérémy Grégoire, le choix de sixième ronde des Canadiens de Montréal (176e au total) lors du repêchage de la LNH 2013 pour lui donner la chance de nous parler de lui. Échangé de Chicoutimi à Baie-Comeau après deux saisons junior, le centre de 19 ans a obtenu 20 buts et 21 passes pour 41 points en 32 parties avec 59 minutes de punition et un différentiel de +9 lors d’une saison écourtée par une blessure. Maintenant que son stage junior est terminé, le joueur de 6’0”, 190-lb originaire de Sherbrooke, au Québec, espère rester le plus longtmeps possible avec le CH au camp d’entraînement.

 

  1. Tu as subi une douloureuse blessure au poignet lors d’un match intra-équipe du Canadien l’automne dernier. Comment as-tu surmonté ce défi et comment as-tu réussi à te motiver pour revenir au jeu rapidement avec le Drakkar de Baie-Comeau?

Cette blessure au camp s’est présentée comme un beau défi pour moi, car j’ai raté huit semaines d’activités. Puisque j’avais été invité au camp d’entrainement d’équipe Canada junior durant l’été, je m’étais donné comme objectif d’être en bonne forme physique si jamais on m’invitait au camp. De plus, le personnel d’entraineur du Drakkar m’a permis de rester près de l’action en étant derrière le banc durant les matchs. Grâce à ces éléments, j’ai pu garder ma motivation au maximum. Je n’ai pas hésité à mettre les bouchées doubles, car le succès que connaissait mon équipe m’incitait à travailler encore plus fort sur et hors de la glace.

 

  1. As-tu été déçu de ne pas avoir été en mesure de jouer des matchs pré-saison avec le Canadien et de ne pas avoir participé au Championnat mondial junior?

Un de mes objectifs lors du camp d’entraînement 2014 était de participer à un match hors-concours. Selon moi, je connaissais un assez bon camp pour avoir la chance de le faire, mais cette blessure a anéanti mes chances. Le fait de ne pas avoir atteint mon objectif ne m’a pas déçu, car c’était quelque chose d’incontrôlable. C’est le même son de cloche du côté d’Équipe Canada. Puisque je n’avais joué aucun match avant la présentation de la liste finale, il m’était impossible d’y figurer. La seule chose que je contrôlais est ma forme physique et d’ailleurs, j’aurais été prêt si jamais les dirigeants avaient eu besoin de moi.

 

  1. Tu as été nommé le capitaine du Drakkar avant la saison 2014-2015. Quel genre de leader es-tu dans la chambre et sur la glace?

J’ai toujours été un leader, ayant eu une lettre dès mes 17 ans, mais le fait d’être capitaine du Drakkar était un véritable honneur. Je suis quelqu’un qui est assez verbal dans le vestiaire. De plus, j’aime tracer le chemin sur la glace pour mes coéquipiers. Je suis un passionné qui se donne toujours à fond et me décrirait comme un leader par l’exemple.

 

  1. Tu as reçu le Prix d’excellence Guy Lafleur (bourse de 6 000 $) pour tes succès sur le plan scolaire pour une deuxième année consécutive, mais tu as décidé de le remettre à Dominic Talbot-Tassi qui était l’autre finaliste. Qu’est-ce qui t’a motivé à faire preuve d’autant de générosité envers Dominic?

L’aspect scolaire me tient aussi à cœur et comme j’ai la chance d’exceller aussi dans mes études, je peux prendre part aux bourses et aux concours offerts par la LHJMQ. Dominic Talbot-Tassi est aussi un excellent étudiant, mais il a été double finaliste au Trophée Marcel-Robert et au Prix Guy-Lafleur. Ayant déjà remporté ce prix, il allait de soi que cette fois-ci la bourse lui revenait. Il entame ses études à McGill l’an prochain, donc cette aide lui sera bénéfique.

 

  1. Tu as connu d’excellentes séries éliminatoires avec le Drakkar, récoltant 10 buts et 21 points en seulement 12 matchs, qu’est-ce qui explique que tu produis autant en séries?

En carrière dans la LHJMQ, j’ai toujours connu de bonnes séries éliminatoires tout en évoluant pour d’excellentes formations et cette saison ne fut pas différente. Honnêtement, je ne sais pas ce qui fait vraiment mon succès. Je crois que mon désir de vaincre y est pour beaucoup. Dans les séries, peu importe le moyen, il n’y a que la victoire qui compte et chacun doit y mettre l’effort pour y arriver. Je ne veux que le bien de mon équipe pour l’aider à gagner le titre.

 

  1. Si tu devais comparer ton style de jeu à une vedette de la LNH, quel serait ce joueur et pourquoi?

Sans comparer mon jeu, j’essaie de le calquer sur Patrice Bergeron. C’est un beau modèle pour moi, car il est un excellent joueur capable de jouer des deux côtés de la patinoire. Il est aussi bon offensivement que défensivement et joue de manière responsable. J’adore le regarder jouer!

 

  1. Tu devrais vraisemblablement faire tes débuts professionnels comme joueur de 20 ans dans la Ligue américaine de hockey en septembre prochain. Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison?

Je ne me suis pas encore fixé d’objectifs en vue de la prochaine saison. Actuellement, je m’entraine fort pour améliorer des aspects de mon jeu et je vais continuer à le faire afin que la transition au hockey professionnel soit adéquate.

 

  1. En terminant, peux-tu nous parler de ton entraînement estival? À quoi ressemble une journée d’entraînement typique pour toi?

Je suis quelqu’un qui aime passer du temps dans le gymnase. Je m’entraine toujours pendant 2 h la semaine. Quelques fois, je saute sur la glace par la suite tout en gérant mes temps de repos. Je fais attention pour bien récupérer de tous mes entrainements. Mon père a instauré un partenariat avec l’aréna de Bromptonville il y a cinq ans, permettant l’installation d’un gymnase au deuxième étage. Depuis, je peux bénéficier des installations d’Attitude Hockey à tous moments.

 

Click here for the English version of the interview.

Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions pour rabidhabs.com

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Suivez-moi sur Twitter @FredPoulin98

 


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