Solambey F. Kan Foot
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La lettre d’amour de Harry Shipp, nouveau joueur de l’Impact de Montréal
Harry Shipp est un petit bonhomme, 5’9 et 149 livres, de l’Illinois. Cette saison, le milieu de terrain défendra les couleurs de l’Impact de Montréal suite à une transaction avec le Fire de Chicago. Lors de son départ de son club de coeur Harry a rédigé une lettre touchante, infusée de culture soccer, ici librement traduite dans la plus belle langue du monde.
Dear, Chicago. Took some time to compose myself and write down my thoughts in the attached notes! pic.twitter.com/kH0gG67Bhm
— Harry Shipp (@championShipp11) 13 Février 2016
Chère Chicago,
C’est la chose la plus difficile que je n’ai jamais eu à exprimer. Les dernières heures ont été très difficiles pour moi. Lorsqu’on m’a dit de nulle part que je ne serais plus membre du [Chicago] Fire, j’étais détruit puis je me suis à pleurer. C’était extrêmement choquant et bouleversant. Ce club et cette ville ont tout représenté pour moi. Pas seulement depuis les deux dernières années, mais depuis que je me suis mis à suivre le Fire il y’a 15 ans. Je sais que ce sont les affaires et que rien n’est personnel, mais pour moi c’est essentiellement personnel. J’ai assisté aux matchs au Soldier Field, au stade temporaire de Naperville, et au au Toyota Park durant la période de [Cuauhtémoc] Blanco. Je suis même allé aux séances d’entraînement à l’Université de Lake Forest chaque fois que j’arrivais à convaincre ma mère de m’y conduire.
Ma passion des deux dernières années était d’aider à remettre le soccer au premier plan à Chicago. C’était ce qui me sortait du lit chaque matin. Je voulais regarder en arrière, dans 10 ans, et être fier de la façon dont j’avais pu contribuer à la croissance de ce club et de son rapport avec la ville de Chicago. Je voulais continuer à être un modèle pour les enfants de Chicago qui grandissent en jouant au soccer. Il n’y avait rien que j’aimais plus dans ce métier que m’identifier à ces enfants et leur donner un objectif final réaliste auquel ils pouvaient aspirer.
Malheureusement, tout ce que j’ai pu apporter fut deux des pires...