Serge Côté Rabid Habs
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La Parole aux Joueurs – Nicolas Corbeil: Merci pour la ride de char
Moi, l’expérience que je n’oublierai jamais….
… c’est la fois où j’ai commencé à patiner avant de jouer au hockey, parce que tu m’as dit: “si tu veux jouer au hockey, tu vas apprendre à patiner avant!” Tu étais là à chaque cours pour m’encourager, me pousser à me dépasser chaque fois que j’embarquais sur la glace. Ça m’a permis ensuite de commencer le hockey et tu avais raison car j’étais plus rapide que tout le monde et mon coup de patin a toujours ete ma force depuis!
Yves Corbeil, l’idole et meilleur ami de son fils Nicolas – S.C. (Photo: courtoisie)
Quand j’ai commencé le hockey, tu m’as fait pratiquer mon lancer. J’aimais tellement ça que dès que l’école finissait, j’étais dehors à pratiquer mon lancer et Maman devait venir me chercher, sinon il était impossible que j’entre souper! Tu me conseillais, me disais: “si tu veux faire la différence, tu dois te surpasser autant dans les pratiques que les parties.”
Tu me répétais aussi: “quand tu es en avance (sur les autres), ne te satisfais pas de ca, tu dois l’être encore plus. Pousse!!!!”
Tu étais là à chaque pratique, chaque partie, chaque tournoi. Tu ne manquais rien! Tu étais mon confident, mon conseiller, mon plus grand fan, mon héros qui ne me lâchait pas des yeux. J’étais Ô combien fier de performer devant toi soir après soir!
Tu m’as vu à chaque niveau, tu m’as vu grandir et progresser à travers les embûches et les moments plus difficiles. Mais toi, tu as toujours cru en moi et m’as poussé à atteindre mon rêve! Tu en as fait des sacrifices, comme prendre congé du travail et arrêter tes cours à l’université pour te concentrer sur mon hockey et me suivre.
“Nous nous regardions pendant tout l’hymne national, puis c’était game on!”
Tu étais à mes côtés pendant mes entrevues avant mon repêchage junior. Puis, une fois le junior atteint, tu étais présent pour chaque partie à Sherbrooke de même que partout sur la route, sauf dans les Maritimes. Je savais exactement où tu te trouvais dans chaque aréna et pendant tout l’hymne national, toi et moi nous regardions puis c’était game on!
Tu es le premier à m’avoir dit, après ma première année junior, que je serais repêché dans la LNH.
Tu me rappelais à l’ordre lorsque je m’écartais de notre chemin et notre plan et me refocussais sur le but!
Quand je suis arrivé à mon année de repêchage (NHL), j’étais plus prêt que jamais et toi aussi! Huit mois plus tard, nous étions a Sunrise (Floride) et encore une fois, tu étais là, à mes côtés. Nous avons eu la chance de se regarder et se dire: “nous avons reussi!” . Je dis “nous”, car sans toi, rien de tout ça n’aurait été possible!!
Désormais porte-couleurs du Blizzard de Trois-Rivières,
Nicolas Corbeil peut toujours compter sur le soutien
de son plus fidèle supporteur. – S.C. (Photo: Hugo Cotnoir)
Les moments les plus difficiles pour moi ont été mes debuts professionnels. Maintenant que j’évoluais aux États-Unis, mon mentor, mes yeux, mon meilleur chum n’était plus là à chaque match pour me regarder, me conseiller, me ramener à l’ordre. Des milliers de kilomètres nous séparaient l’un de l’autre. Cependant, avant et après chaque game, je te parlais et tu étais au courant de tout malgré la distance!
Je n’ai peut-être pas réussi à aller jusqu’au bout, mais je sais que tu es fier. NOUS sommes fiers, ç’a été un méchant voyage trippant rempli de joies, de peines et surtout de souvenirs inoubliables! Des tournois de hockey mineur à mes camps pro à Toronto en passant par la LHJMQ et les quelques matchs professionnels que tu as eu la chance de me voir disputer.
Je joue toujours au hockey aujourd’hui et malgré que je ne sois plus un prospect et n’aspire plus à une carrière, tu continues de me suivre. Grand passionné que tu es, tu me conseilles encore et ouiii, tu me donnes encore de la marde à l’occasion quand je n’applique pas la bonne recette et ce, même rendu à 33 ans hahaha!
Mais tu sais quoi? Si certains t’ont jugé pour ca et dit que des comportements semblables pouvaient nuire au cheminement d’un enfant, moi je peux te dire que je n’échangerais ce parcours avec toi à mes côtés pour rien au monde! J’ai adoré chaque moment depuis le tout début et s’il y aura malheureusement une fin un jour, je sais que le moment venu, tu seras encore à mes côtés et que nous allons mettre fin à cette belle aventure de la même façon que nous l’avons entamée: ensemble.
Tu es mon plus grand fan, mon meilleur ami, mon confident, mon conseiller.
Je suis ton plus grand fan, tu es mon idole.
Tu es le meilleur coach que j’aie jamais eu.
TU ES MON PÈRE ET JE TAIME!!!
Merci pour la ride de char, Papa. One hell of a trip!!
Hockeyment vôtre,
Attaquant-étoile du Blizzard de Trois-Rivières
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