Louis Leblanc a certainement vécu le meilleur et le pire des partisans montréalais.

L’attaquant québécois a été accueilli en héros lorsqu’il a été repêché en première ronde par le CH, à Montréal, en 2009.

Il a rapidement reçu l’étiquette de future vedette du club, mais n’aura au final jamais réussi à atteindre ce statut. Louis Leblanc a disputé 50 parties dans l’uniforme du tricolore en 2011-2012 et en 2012-2013, avant d’être échangé aux Ducks. Il n’aura finalement jamais réussi à disputer un seul autre match dans la LNH, terminant sa carrière en Europe, sans obtenir davantage de succès.

Il a pris officiellement sa retraite du hockey en 2016.

Des partisans impatients

Le Québécois de 29 ans a participé jeudi au balado La Poche bleue de Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse.

Louis Leblanc affirme avoir vécu de beaux moments à Montréal et ne rien regretter de son passage avec le CH.

Néanmoins, il est d’avis que les partisans du tricolore ne sont pas patients. Leblanc admet qu’arriver à Montréal jeune n’est pas une situation évidente. Il rappelle que les joueurs sont des humains avec leurs bonnes et moins bonnes journées.

L’ancien membre du Canadien a mentionné que les attentes sont souvent trop grandes envers les joueurs repêchés. Il ne faut pas perdre de vue que le hockey est un sport d’équipe et qu’un seul joueur ne peut pas faire tout le travail. Quant aux déceptions, Louis Leblanc soutient que personne n’arrive avec l’intention de mal jouer.

Pour une multitude de raisons, certains hockeyeurs réussissent à s’établir dans la LNH et d’autres non. Ce n’est pas une question de mauvaise volonté.

Les flops

Guillaume Latendresse abonde dans le même sens que Leblanc. L’ex-attaquant des Canadiens a lui aussi été considéré comme un sauveur, comme la prochaine vedette du club.

Il n’a peut-être pas atteint le statut de joueur vedette, mais a disputé 232 matchs dans l’uniforme du CH, récoltant un total de 48 buts et 37 passes. Ça fait quand même 85 points avec le tricolore. C’est 85 points de plus que l’ensemble des partisans qui l’ont durement critiqué au fil des années.

D’ailleurs, Latendresse affirme qu’il devient enragé lorsqu’on le qualifie de « flop ». Il rappelle que pour un Québécois, joueur ne serait-ce qu’une minute dans la LNH est une réussite. Après tout, la majorité des hockeyeurs ne se rendent même pas jusque là.