L’Impact de Montréal n’a jamais enchainé deux victoires de suite cette saison régulière de MLS.

Après une semaine de repos, la question se posait si les bénéfices de la pause allaient être supérieurs aux inconvénients de ne pas s’entraîner, hormis à la veille du match.

Ce n’est pas face au New York City FC que cette tendance va s’inverser alors que l’Impact subit une cuisante défaite 3-1 (buts de Medina, Moralez et Rocha).

Bien que Thierry Henry ne voyait pas de problèmes à performer sur la pelouse de NYCFC lors de sa conférence de presse. Le coach qui a connu ses moments de gloire sur le terrain étriqué de Highburry avec Arsenal a oublié que le terrain de baseball, réaménagé en rectangle vert, n’a jamais souri à l’Impact de Montréal qui ne s’est imposé là-bas qu’une seule fois en 11 tentatives.

« Nous devions marquer bien avant. Nous avons subi encore une fois en difficulté. Ce n’est pas la première fois que ça nous arrive. Les erreurs sont inexcusables, que le terrain soit petit ou grand. Ce qui est bien dans le football c’est qu’il y a toujours une occasion de répondre, comme avec le match de mardi. C’est parfois mieux de jouer immédiatement après pour pouvoir passer à autre chose. Mais c’est ma faute, on aurait peut-être dû rester pour s’entraîner », a déclaré Thierry Henry en après-match.

Le tournant du match

Alors que le match est jusqu’alors plutôt équilibré, une contre-attaque bien négociée et surtout mal défendue, permet à NYCFC d’ouvrir la marque à la 68e minute de jeu. Quelques minutes auparavant, Quioto frappait sur le poteau de Johnson, de quoi nourrir quelques regrets à Montréal.

« Nous aurions pu mieux faire. Nous sommes retombés dans nos vieilles habitudes d’accorder des buts faciles. New York a montré plus de volonté que nous et nous a plus pressé. Je crois que nous nous sommes bien battus et avons bien défendu en première demie, mais ça s’est écroulé avec les trois buts rapides » affirme Joel Waterman.

Trop peu pour inquiéter l’adversaire

Aligné en 5-3-2, l’Impact a été solide en premier mi-temps face à une équipe new-yorkaise qui restait sur 3 matchs sans victoires. Thierry Henry a renouvelé sa confiance à James Pantemis ansi que Rudy Camacho ou encore Amar Sejdic.

Néanmoins, le Bleu-Blanc-Noir manque de tranchant dans le dernier geste ne réussissant pas véritablement à faire douter l’équipe de Ronny Deila qui a légèrement dominé la possession du ballon (55,6%).

« Idéalement, nous pourrions nous entraîner chaque jour comme les autres équipes. Mais nous avons eu nos occasions et nous avons perdu le momentum à certains moments. Pendant deux tiers du match, nous étions confiants et nous contrôlions le rythme du match. Mais le rythme a basculé. Nous devons élever notre jeu rapidement pour le match de mardi parce que nous sommes en pleine course aux séries », indique Amar Sejdic après la rencontre.

Le NYCFC commet beaucoup de fautes (15 à 8) et réussit de nombreux tacles (15 à 6) ce qui empêche à l’Impact d’installer son jeu de passes habituel et les contraints à défendre plus souvent qu’il ne devrait face à un adversaire largement à sa portée.

Bojan, nouveau baromètre des performances de l’Impact a bien cru ouvrir le score sur une ouverture de Sejdic mais a été signalé de peu hors-jeu. Il sort du match à la sans avoir tiré une seule fois au but. Finalement les 5 tirs cadrés de Montréal (3 de Quito) pèsent peu face au 11 de NYCFC (8 arrêt de Pantemis).

Le but de Quioto à la 89e, son 4e en 7 matchs, apporte une mince satisfaction alors que l’Impact se tourne déjà vers son match face à Nashville mardi prochain. Avec ce résultat l’Impact est désormais 9e de la Conférence de l’Est juste derrière Nashville.

Conférence de presse d’après-match

Faits saillants du match

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