Vincent Paquette
Published on Sunday, July 26, 2015
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Semin, un autre cas de Russe décevant en vue ?
La signature d'Alexander Semin vendredi en a laissé certains perplexes. Son manque d'ardeur au travail est un des grands points d'interrogation dans son cas. Cette perception est sans doute alimentée par le passé peu reluisant de certains attaquants russes ayant évolué avec la Sainte-Flannelle. Petit survol des derniers attaquants russes à nous avoir quelque peu déçu ces 10 dernières années.
Alex Kovalev
Certainement le plus apprécié de tous, Alex Kovalev dit l'Artiste nous aura fait passé par toutes les gammes d'émotions. Un soir, il pouvait nous éblouir avec sa finesse et ses superbes feintes, puis un autre il pouvait s'éteindre complètement, ce qui avait le don de frustrer les partisans tellement son talent n'était pas exploité à 100%. Le comble de la frustration a certainement été sa signature chez les Sénateurs d'Ottawa pour y gagner le même montant que ce que lui proposait le Canadien. Ce dernier avait d'ailleurs regretté la tournure des événements. Malgré les hauts et les bas qu’il nous aura fait vivre, Kovalev sera néanmoins parvenu à inscrire 261 points, dont 102 buts en 302 matchs. Il nous aura également laissé un moment inoubliable dans nos esprits.
Alex Kovalev
Certainement le plus apprécié de tous, Alex Kovalev dit l'Artiste nous aura fait passé par toutes les gammes d'émotions. Un soir, il pouvait nous éblouir avec sa finesse et ses superbes feintes, puis un autre il pouvait s'éteindre complètement, ce qui avait le don de frustrer les partisans tellement son talent n'était pas exploité à 100%. Le comble de la frustration a certainement été sa signature chez les Sénateurs d'Ottawa pour y gagner le même montant que ce que lui proposait le Canadien. Ce dernier avait d'ailleurs regretté la tournure des événements. Malgré les hauts et les bas qu’il nous aura fait vivre, Kovalev sera néanmoins parvenu à inscrire 261 points, dont 102 buts en 302 matchs. Il nous aura également laissé un moment inoubliable dans nos esprits.
Andrei Kostitsyn
Il n'est pas un russe à proprement parler, mais il s'en approche tout de même. 10e choix au repêchage de 2003, Andrei Kostistyn avait tout pour devenir un attaquant talentueux. Excellent tir, bon coup de patin, doué en possession de la rondelle et doté d'un gabarit imposant qui lui permettait de livre de bonnes mises en échec. Malgré tous ces atouts, AK46 nous aura laissé un goût amer en bouche. Son professionnalisme était souvent remis en question alors qu'il semblait préférer faire la fête plutôt que de se concentrer sur sa carrière. Après 6 saisons, le Canadien et Pierre Gauthier perdent patience et l’échangent aux Predateurs de Nashville en retour d'un choix de second tour en 2013 qui deviendra Artturi Lekhonen. En 367 matchs avec le CH, Andrei Kostistyn a inscrit 207 points, dont 97 buts.
Sergei Kostitsyn
Le cas du plus jeune frère Kostistyn a été encore plus tumultueux. Ce dernier n'avait pas la pression d'un premier choix, mais les attentes n'étaient pas pour autant peu élevées. Néanmoins, tout comme son ainé, ce dernier semblait préférer faire la tournée des bars de Montréal et son ardeur au travail était souvent remise en question, ce qui lui a fait faire souvent la navette entre Hamilton et Montréal. Ce dernier était d’ailleurs tanné de faire le voyage et au début de la saison 2009-10 il refuse de se rapporter au club-école du Canadien et demande un échange. Son souhait fut exaucé un an plus tard, alors que le Canadien l’envoya à Nashville en retour de Dustin Boyd et Dan Ellis. En 155 matchs avec le CH, Sergei aura inscrit 68 points.
Il n'est pas un russe à proprement parler, mais il s'en approche tout de même. 10e choix au repêchage de 2003, Andrei Kostistyn avait tout pour devenir un attaquant talentueux. Excellent tir, bon coup de patin, doué en possession de la rondelle et doté d'un gabarit imposant qui lui permettait de livre de bonnes mises en échec. Malgré tous ces atouts, AK46 nous aura laissé un goût amer en bouche. Son professionnalisme était souvent remis en question alors qu'il semblait préférer faire la fête plutôt que de se concentrer sur sa carrière. Après 6 saisons, le Canadien et Pierre Gauthier perdent patience et l’échangent aux Predateurs de Nashville en retour d'un choix de second tour en 2013 qui deviendra Artturi Lekhonen. En 367 matchs avec le CH, Andrei Kostistyn a inscrit 207 points, dont 97 buts.
Sergei Kostitsyn
Le cas du plus jeune frère Kostistyn a été encore plus tumultueux. Ce dernier n'avait pas la pression d'un premier choix, mais les attentes n'étaient pas pour autant peu élevées. Néanmoins, tout comme son ainé, ce dernier semblait préférer faire la tournée des bars de Montréal et son ardeur au travail était souvent remise en question, ce qui lui a fait faire souvent la navette entre Hamilton et Montréal. Ce dernier était d’ailleurs tanné de faire le voyage et au début de la saison 2009-10 il refuse de se rapporter au club-école du Canadien et demande un échange. Son souhait fut exaucé un an plus tard, alors que le Canadien l’envoya à Nashville en retour de Dustin Boyd et Dan Ellis. En 155 matchs avec le CH, Sergei aura inscrit 68 points.
Mikhail Grabovski
Choix de 5e ronde du Canadien en 2004, le biélorusse n’aura pas fait long feu à Montréal n’y disputant que 27 rencontres. L’ami de Sergei, qui est devenu par la suite son rival a surtout fait parler de lui en 2008 alors qu’il avait volontairement refusé de faire le vol vers Los Angeles avec le Canadien. Au coeur du litige, la décision de Guy Carbonneau de le laisser de côté au profit de Mathieu Dandenault lui était passée en travers de la gorge. Ce dernier fut échangé à l’été 2008 au Maple Leafs de Toronto en retour de Greg Pateryn et d’un choix de second tour qui est devenu Jared Knight. Grabovski a connu des saisons intéressantes par la suite récoltant 262 points en 449 matchs dans l’uniforme des Leafs (2008 à 2013), des Capitals (2013-14) et des Islanders (2014-15).
Alexander Perezhogin
Il y a très peu à dire dans le cas de Perezhogin tant ce dernier ne sera jamais parvenu à s’imposer en Amérique. Choix de première ronde du Canadien (25e) en 2001, Perezhogin ne disputera que deux saisons dans l’uniforme du CH récoltant 34 points en 128 matchs. Malgré quelques bons flashs, Perezoghin décida de rentrer en Russie en 2007 afin de retrouver sa famille. Doté d’un bon gabarit (6 pieds, 211 livres) et d’un coup de patin fluide, Perezhogin a depuis récolté 244 points en 423 matchs dans la KHL.
Choix de 5e ronde du Canadien en 2004, le biélorusse n’aura pas fait long feu à Montréal n’y disputant que 27 rencontres. L’ami de Sergei, qui est devenu par la suite son rival a surtout fait parler de lui en 2008 alors qu’il avait volontairement refusé de faire le vol vers Los Angeles avec le Canadien. Au coeur du litige, la décision de Guy Carbonneau de le laisser de côté au profit de Mathieu Dandenault lui était passée en travers de la gorge. Ce dernier fut échangé à l’été 2008 au Maple Leafs de Toronto en retour de Greg Pateryn et d’un choix de second tour qui est devenu Jared Knight. Grabovski a connu des saisons intéressantes par la suite récoltant 262 points en 449 matchs dans l’uniforme des Leafs (2008 à 2013), des Capitals (2013-14) et des Islanders (2014-15).
Alexander Perezhogin
Il y a très peu à dire dans le cas de Perezhogin tant ce dernier ne sera jamais parvenu à s’imposer en Amérique. Choix de première ronde du Canadien (25e) en 2001, Perezhogin ne disputera que deux saisons dans l’uniforme du CH récoltant 34 points en 128 matchs. Malgré quelques bons flashs, Perezoghin décida de rentrer en Russie en 2007 afin de retrouver sa famille. Doté d’un bon gabarit (6 pieds, 211 livres) et d’un coup de patin fluide, Perezhogin a depuis récolté 244 points en 423 matchs dans la KHL.
Sergei Samsonov
Lorsque le Canadien a décidé de lui accorder un contrat de deux ans en 2006 alors qu'il était joueur autonome, l'organisation pensait pouvoir profiter d’un joueur dont le talent lui avait permis notamment d'inscrire des saisons de plus de 70 points. Ce ne fut malheureusement pas le cas alors que le passage de Samsonov aura été très décevant. Ce dernier ne sera jamais vraiment parvenu à retrouver son étincelle n’inscrivant que 9 buts et 16 passes en 67 matchs. Il fut échangé aux Blackhawks de Chicago à l’été 2007 en retour de Jassen Cullimore et Tony Salmelainen.
Tous ces cas sont peu inspirant quant à la possibilité de voir Semin exploser dans l'uniforme bleu blanc rouge. Cependant, chaque cas demeure unique et si l'on s'attarde uniquement au talent de Semin on peut espérer une performance digne de celui-ci. Il ne faut pas oublier qu’il évoluait dans l’une des pires formations au niveau de l’attaque et que malgré cela, il est parvenu à inscrire deux saisons de plus de 40 points. Ce n’est pas la mer à boire, mais c’est déjà mieux que les 22 points récoltés par Pierre-Alexandre Parenteau cette saison. Et puis contrairement au cas mentionné ci-haut, les attentes envers le russe de 31 ans ne risquent pas d'être très élevées. Dans le meilleur des cas, il connait une meilleure production que celle de Parenteau la saison dernière et permet au Canadien de compter sur un autre franc tireur de qualité. Dans le pire des cas, il fait patate et le Canadiens de Montreal n'aura perdu que 1.1M pour ce pari. Reste à voir si celui-ci nous laissera un souvenir similaire que celui de ses compatriotes.
Lorsque le Canadien a décidé de lui accorder un contrat de deux ans en 2006 alors qu'il était joueur autonome, l'organisation pensait pouvoir profiter d’un joueur dont le talent lui avait permis notamment d'inscrire des saisons de plus de 70 points. Ce ne fut malheureusement pas le cas alors que le passage de Samsonov aura été très décevant. Ce dernier ne sera jamais vraiment parvenu à retrouver son étincelle n’inscrivant que 9 buts et 16 passes en 67 matchs. Il fut échangé aux Blackhawks de Chicago à l’été 2007 en retour de Jassen Cullimore et Tony Salmelainen.
Tous ces cas sont peu inspirant quant à la possibilité de voir Semin exploser dans l'uniforme bleu blanc rouge. Cependant, chaque cas demeure unique et si l'on s'attarde uniquement au talent de Semin on peut espérer une performance digne de celui-ci. Il ne faut pas oublier qu’il évoluait dans l’une des pires formations au niveau de l’attaque et que malgré cela, il est parvenu à inscrire deux saisons de plus de 40 points. Ce n’est pas la mer à boire, mais c’est déjà mieux que les 22 points récoltés par Pierre-Alexandre Parenteau cette saison. Et puis contrairement au cas mentionné ci-haut, les attentes envers le russe de 31 ans ne risquent pas d'être très élevées. Dans le meilleur des cas, il connait une meilleure production que celle de Parenteau la saison dernière et permet au Canadien de compter sur un autre franc tireur de qualité. Dans le pire des cas, il fait patate et le Canadiens de Montreal n'aura perdu que 1.1M pour ce pari. Reste à voir si celui-ci nous laissera un souvenir similaire que celui de ses compatriotes.