Le truc pour prédire les transactions futures dans la LNH est d’identifier les équipes sous pression parce que les DG sont extrêmement averses au risque, ce qui fait en sorte qu’ils bougent seulement lorsqu’ils doivent le faire. On l’a vu en fin de semaine avec Matt Duchene (demande d’échange à Noël l’an passé) et Kyle Turris (contrat sur le point de se terminer) et les Leafs pourraient être les prochains.

La bande de Brendan Shanahan a un besoin évident à la défense et un surplus sur les ailes. Ce surplus fait en sorte que des gars comme Kasperi Kapanen (un point par match dans la AHL l’an passé) et Josh Leivo (11 points à ses 15 derniers matchs dans la LNH) sont incapables de percer l’alignement. D’ailleurs, les Leafs ont cédé Kapanen dans la AHL pour rappeler Frédérik Gauthier, qui leur donne un peu plus de profondeur au centre, mardi.

Un autre joueur pourrait se rajouter à ce goulot d’étranglement assez rapidement et il s’agit de Nikita Soshnikov. Celui qui a joué 56 matchs pour les Leafs l’an passé a été relégué à la AHL cette année à cause de cette profondeur et il y fait assez bien avec 9 points en 11 matchs. Or, selon Pierre Lebrun, son contrat comprend une clause qui dit que si les Leafs ne le rappellent pas avant le 14 novembre (donc dans une semaine), il peut partir sur un prêt dans la KHL. Comme Toronto ne veut pas perdre ce joueur, Lebrun croit que les Leafs vont le rappeler et le reste de la ligue regardent les Leafs de près pour voir qui quittera pour faire de la place.

Le problème dans le cas de Soshnikov, c’est que s’il joue trois matchs de plus, il devra passer par le ballottage pour être renvoyé en bas, ce qui complique un peu la situation. Lebrun a tout de même ajouté sur Twitter que son agent a précisé qu’il voulait rester en Amérique du Nord, donc il peut y avoir une solution de ce côté.

Ce sera intéressant de voir comment les Leafs géreront ce dossier, eux qui sont habituellement assez habiles avec le plafond salarial puisque c’est une patate chaude qui leur arrive à la position où ils ont le moins de place dans leur organigramme. Bien évidemment, ils ont eu le temps de se préparer et ils ont probablement une idée en tête sur quoi faire, mais ils seront quand même à surveiller à cause de cette situation.