François Juteau Passion Hockey
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L’effet Radulov
La signature d’Alexander Radulov le 1er juillet dernier a été un grand coup réalisé par Marc Bergevin quand on constate ce qu’il apporte au club jusqu’à maintenant. Toutefois lorsqu’il a paraphé son contrat d’un an avec le Canadien, sa venue n’était pas automatiquement gage de succès selon certains experts.
Ses années rocambolesques lors de son premier passage dans la LNH avec les Prédateurs en ont laissé plusieurs perplexes sur ses chances de faire bonne figure cette fois-ci. On critiquait son manque de volonté et d’acharnement sur la glace en plus de son immaturité hors glace ce qui a mené a son exil en Russie avec le CSKA de Moscou lors des quatre dernières campagnes et avec le Ufa Salavat Yulayev lors des saisons 2008 à 2012.
Son désir de jouer dans la meilleure ligue au monde semble toutefois bien fondé cette fois-ci. À 30 ans et maintenant père de famille, on voit un homme concentré sur sa carrière et conscient de sa chance de jouer dans le circuit Bettman. Il apporte énormément de leadership dans le vestiaire en plus de se dévouer à chaque présence sur la glace, comme en font foi ses 23 points en 29 parties cette saison.
Michel Therrien apprécie également l’apport offensif de Radulov. Il n’a pas eu peur de placer l’attaquant russe sur ses meilleurs trios dès le début de la saison, ce qui a rapporté aussitôt. Leur relation semble d’ailleurs très bonne. On les a vus avoir de bonnes discussions à quelques reprises et le courant semble bien passer entre les deux hommes.
La contribution de Radulov est d’autant plus importante avec la perte de Galchenyuk et de Desharnais. Pivotant le même trio que Pacioretty, Michel Therrien mise plus que jamais sur l’apport du joueur russe.
Il a fort à parier que Marc Bergevin tentera de prolonger le contrat de l’attaquant avant la fin de la saison. La direction voudra sans doute miser sur lui pour encore quelques saisons s’il continue de jouer de la sorte.