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Wilson Salaun
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La faiblesse à l’attaque a été fatale au CH
La saison 2016-2017 du Canadien s’est terminée après une élimination en 6 matchs au premier tour des séries éliminatoires contre les Rangers, hier soir. Il faut d’abord rappeler que cette série a été très serrée. On parle souvent des petits détails qui font la différence et ils sont allés du côté des Blue Shirts. Tous les matchs (à part le 1er et le 6e) se sont terminés avec un écart d’un but. Par contre, cette sortie hâtive n’est pas due qu’à cela.
Le CH a un énorme problème à l’attaque. C’est là que la série s’est jouée. Le club de Claude Julien n’a marqué que 11 buts en 6 matchs, ce qui représente une moyenne de 1.83. Galchenyuk, Shaw, Pacioretty ou encore King n’ont pas marqué un seul filet. Le meilleur pointeur a été Alexander Radulov avec 7 points, devant Lekhonen (4), Plekanec, Weber et Gallagher (3 points). Price a été très bon, mais pas meilleur que Lundqvist. Le #31 ne peut pas faire la différence à lui seul.
Le Canadien n’a pas assez de punch à l’attaque et Marc Bergevin en est pour quelque chose. La ligne de centre du club est très faible. Il aurait pu aller chercher Hanzal et même si le prix à payer était cher, la fenêtre d’opportunité était encore ouverte à ce moment-là. Elle est en train de se refermer très rapidement.
Il s’est departi de joueurs comme Andrighetto, Desharnais ou Barberio qui auraient pu être bien plus utiles que des Ott, King ou Martinsen. Ils ont fait du travail honnête mais ils n’ont pas produit.
La franchise montréalaise est à sa place. Elle a un club pour compétitionner en saison régulière mais beaucoup moins en séries. Elle n’a pas de premier centre et elle n’arrive pas à entourer son premier défenseur. Finalement, peut-être que cette déception fera réaliser à Marc Bergevin que la LNH a changé et qu’il faut avoir 4 lignes qui savent marquer pour aller loin. C’est une équipe qui est résiliente et travaillante, mais ce n’est pas assez.
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