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Calem Burger 25Stanley.com

Published on Wednesday, March 28, 2018

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Hall Gill parle de Subban, Crosby, Price et des fans du Canadien

L’ancien défenseur du Canadien Hall Gill est désormais analyste à la télévision. Celui qui a passé presque trois saisons complètes avec le Canadien a raconté plusieurs anecdotes intéressantes dans un article publié dans The Player’s Tribune, dont certaines qui concernent le Canadien.

 

Hal Gill et le chanteur Raymond Bourque

Hall Gill a grandi en écoutant les matchs des Bruins et en admirant les exploits de Raymond Bourque, l’un des meilleurs défenseur de toute l’histoire de la LNH. Hal Gill dit ne pas avoir eu conscience du repêchage de 1993. Il était à la maison avec sa mère, lorsqu’un représentant des Bruins a appelé pour lui dire qu’il avait été repêché en huitième ronde par Boston. L’Américain alors âgé de 18 ans s’est automatiquement mis à rêver de débuter sa carrière dans la LNH. Il aura toutefois dû attendre 4 ans, 4 années passées avec l’équipe de Providence College, avant de finalement obtenir une chance dans la grande ligue.

En 1997, après un difficile camp d’entraînement durant lequel tous les jeunes joueurs voulaient se prouver face au défenseur de 6 pieds 7, Hal Gill a finalement fait ses débuts avec les Bruins. Alors qu’il se préparait pour la photo d’équipe, nul autre que Raymond Bourque est arrivé près  de lui est s’est mis à chanter «Looks like you made it», sur l’air de la célèbre chanson de Barry Manilow.

 

Hal Gill et le mangeur de beigne Joe Thornton

En 2000, lors du camp d’entraînement, l’entraîneur des Bruins Mike Keenan soumettait ses joueurs au Vo2 max test, afin d’évaluer leur endurance. Hal Gill raconte avoir pédalé pendant 13 minutes et qu’il a alors récolté une note de 50, ce qui est sous la moyenne pour un joueur de la LNH. Après ce résultat décevant, un jeune blondinet de 21 ans s’est assis sur le vélo. Ce jeune fendant était en train de manger un beigne tout en regardant Hal Gill avec un sourire en coin. En huit minutes sur le vélo, ce mangeur de beigne a obtenu un score de 65: une très bonne note. Ce jeune joueur était nul autre que Joe Thornton.

 

Hal Gill et Celui-qu’on-ne-peut-intimider: Sidney Crosby

Lorsque Crosby est arrivé dans la ligue, Hal Gill avait 30 ans. Ce qui l’a frappé lors de son premier match contre Sid the Kid, c’est la petite taille de Crosby. Gill a voulu tirer profit de sa taille pour le dominer physiquement sur la patinoire, mais chaque fois qu’il se penchait pour gêner Crosby, ce dernier arrivait trop facilement à s’échapper. Voyant que sa technique ne fonctionnait pas, Hal Gill a décidé de tenter d’obliger Crosby à utiliser son revers. Toutefois, malgré cette contrainte, l’attaquant des Penguins arrivait à effectuer d’excellents passes de 30 ou 40 pieds à ses coéquipiers.

En 2007, Gill et Crosby sont devenus coéquipiers chez les Penguins et le défenseur format géant a pu constater l’éthique de travail, le leadership et la passion qui animait Crosby. Gill s’est particulièrement dit impressionner par la taille des cuisses de Crosby.

 

Hal Gill et sa difficile saison sous Michel Therrien

En 2008-2009, Hal Gill a connu ses moments les plus difficiles alors que Michel Therrien était l’entraîneur-chef des Penguins. Laissé sur la galerie de presse pour une dizaine de matchs durant la saison, Gill a demandé plusieurs fois au directeur général Ray Shero d’être échangé. Son contrat venait à échéance à la fin de la saison et il était malheureux.

Néanmoins, Shero n’a pas échangé le vétéran défenseur; il a plutôt congédié Therrien, pour le remplacer par Dan Bylsma. Ce changement a été bénéfique pour Gill, qui dit avoir retrouvé sa confiance. Ce changement a aussi été bénéfique pour les Penguins, puisque sous Bylsma, ils ont conclu la saison avec une fiche de 18-3-4, avant de mettre la main sur la Coupe Stanley. Hal Gill a disputé chacun des 24 matchs de séries qui ont mené à ce championnat.

 

Hal Gill et les colériques partisans du CH

Ayant déjà joué à Toronto, Boston et Pittsburgh, Hal Gill avait l’expérience des gros marchés de la LNH, lorsqu’il a été signé par le CH. En 2010-2011, il en était à sa deuxième saison avec le Canadien, quand Carey Price a connu un match préparatoire plutôt difficile. La foule montréalaise a très mal réagi, applaudisant sacastiquement et huant le jeune gardien de 23 ans. Après la rencontre, Hal Gill a pété les plombs devant les caméras et a traité les partisans d’ignorants. Il leur a dit qu’ils n’avaient pas à agir ainsi et qu’ils nuisaient à leur équipe.

Lorsqu’il s’est calmé, Gill croyait qu’il deviendrait la cible des fans et que ses jours à Montréal seraient comptés. Pourtant, c’est le contraire qui s’est passé. Les amateurs et les médias ont salué le courage et l’esprit d’équipe du défenseur. Hal Gill affirme avoir eu une belle relation avec les partisans et les journalistes de Montréal. Il reconnait que, souvent, ceux-ci envoient des messages contradictoires au joueurs, mais qu’au final, ils ont à cœur les succès de leur équipe.

 

Hal Gill et l’indomptable P.K. Subban

Lors des désormais célèbres séries de 2010, les Canadiens ont éliminé les puissants Capitals avant d’affronter les Penguins en deuxième ronde. Pour Hal Gill, c’était l’occasion de retrouver quelques-un de ses anciens coéquipiers. Il a également véritablement fait la connaissance de P.K. Subban durant cette série.

Le jeune défenseur n’avait joué que 4 matchs dans la LNH lorsqu’il a endossé le chandail du Canadien pour le premier match contre les Penguins. Tôt dans le match, Subban embarque sur la patinoire et se retrouve confronté à Sidney Crosby. Plutôt que d’afficher de l’admiration, de la retenue ou du respect, Subban s’est immédiatement mis à essayer de jouer dans la tête du capitaine de Penguins. Il a passé sa première présence contre Crosby à écoeurer l’ensemble des joueurs des Penguins.

Tellement, qu’après deux minutes, un joueur des Penguins est venu voir Hal Gill pour lui dire que s’il ne réussissait pas à faire taire P.K., le jeune défenseur du CH finirait par se faire démolir. Hal Gill n’a pas eu la chance de calmer Subban; avec seulement cinq minutes de jouées dans la rencontre, P.K. a inscrit son premier but en carrière dans la LNH.

C’est à ce moment que Gill a commencé qu’il fallait laisser P.K. être lui-même. Hal Gill croit que c’est ce qui fait que Subban connait du succès à Nashville. Ses coéquipiers et ses entraîneurs le laissent s’exprimer, ce qu’il fait qu’il est à son meilleur. Hal Gill se dit convaincu qu’aujourd’hui, une équipe doit laisser ses meilleurs joueurs prendre certains risques et éviter de les museler.


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