Daniel Vanier - Fanadiens.com

La nouvelle acquisition de Joel Armia, n’est pas un joueur très connu de la plupart des amateurs de hockey.

Sans dire que c’est une vedette en puissance, Joel Armia possède du talent. Il a la chance d’avoir ce qu’on appelle des mains magiques. Il l’a prouvé à quelques reprises. Voici un but de toute beauté qu’il a compté le 26 février 2016, alors que les Jets avaient battu les Stars par la marque de 6-3. Joel Armia a complètement déculotté le défenseur Johnny Oduya qui jouait alors pour les Stars, à deux reprises. Vous pouvez admirer le tout dans la vidéo qui suit :

Wow. What a goal by Joel Armia. #NHLJets pic.twitter.com/vWsPU3dd89

— Shane O'Donnell (@shane1342o) 26 février 2016

Un joueur de 3e trio ?

Le joueur de centre finlandais est un choix de premier tour des Sabres ( #16 au total) en 2011. Il n’a joué qu’un seul match dans la LNH avec les Sabres en 2014-15 n’accumulant aucun point. Armia avait été obtenu des Jets des Sabres en compagnie de Tyler Myers, Drew Stafford, Brendan Lemieux et d’un choix de première ronde en 2015 (Jack Roslovic). En retour les Jets avaient envoyé Zach Bogosian, Jason Kasdorf et Evander Kane à Buffalo.

Joel Armia a disputé 3 saisons avec les Jets inscrivant 26 buts et ajoutant 32 mentions d’aide en 180 parties. Ce ne sont pas des statistiques très impressionnantes. Cependant, Joel Armia évoluait sur le 3e trio avec les Jets et pratiquement jamais en avantage numérique. Il était victime du surplus de talent à l’attaque chez les Jets.

Ce qui fait que plusieurs partisans du Canadien étaient mécontents à l’idée d’acquérir Armia, car ils disaient : «bon, un joueur de 3e trio de plus à Montréal !»

On ne peut nier qu’Armia a évolué principalement sur un 3e trio jusqu’ici. Toutefois, il a
le potentiel pour évoluer sur un 2e. S’il se développe offensivement en ayant la chance d’obtenir plus de temps de glace sur le top 6, Armia pourrait surprendre !

Si jamais c’est le cas, son acquisition qui est déjà un bon coup pourrait devenir un coup de maître de la part de Marc Bergevin

Crédit photo : The San Diego Tribune